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La réception de Mesopotamia d’Olivier Guez

De nombreux articles de presse ont été rédigés sur Mesopotamia et la majorité de la presse écrite s’est montrée élogieuse envers cet ouvrage. Cela peut s’expliquer par la renommée médiatique d’Olivier Guez, qui est lui-même journaliste et a écrit pour Le Monde, Le Figaro, New York Times et d’autres, mais aussi par l’importance des thématiques abordées. En effet, l’auteur aborde l’histoire d’une femme oubliée de l’Histoire, de conflits moyen-orientaux et de la création de l’état d’Irak. Cette œuvre est considérée comme importante d’un point de vue historique pour comprendre la façon dont les occidentaux ont voulu s’emparer de la terre riche qu’est le Moyen-Orient. Les frontières tracées par des étrangers ont créé des conflits qui ont encore des conséquences aujourd’hui et rend donc ce livre actuel.

Ce livre pouvait donc attirer différents publics intéressés par un des différents aspects de cet ouvrage.

Il ne faut pas oublier non plus qu’Olivier Guez a reçu le prix Renaudot 2017 pour La Disparition de Josef Mengele, et une certaine qualité d’écriture était attendue de lui par ses collègues journalistes. C’est donc pour cela que Mesopotamia a fait couler beaucoup d’encre à sa sortie même s’il n’a raflé aucun prix.

La presse étrangère a également écrit quelques articles approbateurs comme La Libre Belgique et Le Journal de Québec.

En ce qui concerne les libraires, leurs avis sur Mesopotamia sont également très positifs. Ils n’hésitent pas à partager leur coup de cœur sur des blogs de libraires, dans les sections commentaires de grands dites commerciaux et en écrivant des notices à destination des lecteurs dans leurs librairies. Les avis des lecteurs, eux sont au contraire mitigés. Certains ont choisi ce livre car son sujet les intéressait mais une fois ouvert difficile de se plonger dedans sans décrocher à cause de la multitude de détails à retenir.

Pour conclure sur cette veille éditoriale, Mesopotamia a globalement rencontré les espérances des critiques journalistiques, des libraires et une grande partie des lecteurs. Même si on peut observer que certains de ces derniers n’ont pas réussi à rentrer complètement dans l’histoire de Gertrude Bell.

Mesopotamia d’Olivier Guez, Grasset, 2024